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... Autre combo Narbonnais avec Captain Stark et leur Punk/Hardcore énervé flirtant avec le Crust. Ne connaissant le groupe que sur CD, il me tardait de pouvoir les apprécier en live d'autant plus que leur dernier opus en date "Anticrust Superstark" ne m'avait pas laissé indifférent. C'est donc devant un parterre un tantinet moins clairsemé que les Audois investissent les planches et nous balancent une première ogive rouillée dans les esgourdes. Le son est plutôt bon en ce début de concert (ce qui n'est pas chose anodine lorsqu'on connait le perfectionnisme des loustics en la matière) et cela fait réellement plaisir à entendre. Les 4 bonhommes sont remontés comme des pendules et nous envoient leur Punk/Hardcore si unique à travers le museau avec des morceaux comme "Rest In Pain", "Schmuck.Bastard" ou encore "Loose Power".
Le frontman ne tient pas en place et s'exerce à faire d'incessants allers-retours entre la fosse et la scène tout en sautant comme un cabri ou encore en se roulant par terre tel un lombric. Complètement ravagé ce garçon ! Au bout d'une petite demi-heure, Captain Stark clôture son set par un "Uncle George 3" qui défouraille et viendra mettre un point d'honneur à ce set plutôt costaud.

by Maître KdyMetal Sickness


J'ai eu l'occasion de voir CAPTAIN STARK à Béziers ( au Nashville ) et il me semble que leur son grungy & punk s'est métamorphosé en crustycore avec le temps. C'est bien plus "sale" et rapide qu'avant avec une bonne couche de hardcore. Dommage que la salle était quasiment vide à ce moment-là ( et après aussi ), l'ambiance aurait plus être bien rock'n' roll. Bon, ceci ne les a pas empéché de s'éclater et de roder les composition de leur dernier album "Anticrust Superstark" sorti cette année. Pour ma part, j'ai été bien plus emballé par leur prestation qu'il y a un an, seul l'ambiance manquait à l'appel.


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RockenFolie Interview ♠ Emission Rock en Folie L'Emission





 Radio FMR Interview ♠ Emission De la Coke et des Putes


 
MAÎTRE KDY : Salut ! Originalité oblige, est ce que tu peux présenter le groupe, pour ceux qui ne connaissent pas encore Captain Stark ? 

ETIENNE : Captain Stark, c’est un trio formé en 2006 tout près de Narbonne dans l’Aude. Au départ, je voulais faire des bœufs rock à la AC DC avec Mathieu et puis Mike nous a rejoins assez rapidement. On a donc commencé à composer en mélangeant nos influences de l’époque à savoir AC DC, Motorhead et RATM. Les concerts se sont enchaînés, les démos et les cds aussi et nous voilà aujourd’hui avec le nouvel album beaucoup plus crade et punk hardcore qu’au début. Beaucoup de groupes ont tendance à adoucir leur musique avec le temps, nous, on a fait le contraire. (rires)

MAÎTRE KDY : "Anticrust Superstark" est sorti il n’y a pas si longtemps. Dans l’état actuel des choses, avez-vous eu des retours des ventes ? Du public ? Des chroniques ? 

MATHIEU : Quand tu fais de la musique de taré, c'est difficile d'avoir des managers ou des commerciaux qui s'occupent de ta promotion. Donc par défaut on fait tout nous même. Ce système est super car tu contrôles tout ce qui se passe, en revanche il faut du temps. Pour te répondre, le travail et les galères ont payés, les chroniques sont positives (putain celle de Métal Sickness... Vous nous avez compris les mecs ! ) Ca fait vraiment chonocoeur ! Concernant les ventes, l'album est disponibles en concert et dans 2 ou 3 points de ventes (sur Montpellier, Narbonne et Toulouse) et sur le web. Et puis surtout, on les donne ! Ouais, gratuit, comme ça. On est cadeau nous. Vu qu'on le donne y'a pas grand monde qui l'achète.

MAÎTRE KDY : Pourquoi ce nom de groupe, Captain Stark ? 

MATHIEU : Raaah, la question qui fâche, direct ! On n'est pas du genre à trouver le nom du groupe avant de commencer à répéter. Du coup quand les premières dates sont arrivées on a commencer à chercher des noms de groupes... Va mettre d'accords, un Punkrocker Hardcore, un True Métalleux fanatique et un Rocker Crusty Vintage... Les semaines passaient et les noms étaient tous réfutés. On à même essayé la bonne vieille technique pourris « On est 3, on dis chacun un mot qu'on met bout à bout, allé ça va être super ! Et après on se fait tous un calin ! », ça n'as pas marché; t'imagine bien... Le nom Captain Stark m'est venu spontanément : Quand j'étais môme, j'accompagnais ma mère au Leclerc où je passais le temps aux portes automatiques qui s'ouvrent comme dans les films de SF. J'adorais ça. Dans ma tête j'étais le « Captain Stark » un personnage que je m'étais inventé et je rentrais et sortais des sas de sécurité du vaisseau comme dans Alien. Du coup c'est à l'ouverture d'une porte d'ascenseur que met (re)venu l'idée. Pas très héroïque hein ? Ca à un coté super héro qui plus à Mike et Etienne. Et comme on a pu nous le demander, non ça n'as rien a voir avec le Capitaine Stark des « Tuniques Bleu » ou Tony Stark désolé.

MAÎTRE KDY : Comment définirais-tu votre musique ? Quelles sont vos influences… ? 

MATHIEU : On écoute des choses différentes, mais pas mal de groupe et albums nous mettent d'accords. Nos influences sont MOTÖRHEAD, RAISED FIST, NOFX, THE BRONX, CONVERGE, CANCER BATS, PETER PAN SPEEDROCK, COME BACK KIDS, THE BLED, DOCTOR LIVINGSTONE, REFUSED, HIPPYCORE, ILLEGAL PROCESS, KVELERTAK, THE LETTERS ORGANIZED, TRAP THEM...

ETIENNE : Ben en général, on dit qu’on fait du crust hardcore mais le crust, c’est à mon avis plus qu’une musique, c’est un mode de vie auquel on n’est pas du tout affilié même si on respecte totalement. Quand on parle de crust, c’est plus dans le son dégueulasse. Après je pense qu’en terme de style, s’il fallait nous coller une autre étiquette que « brouillon sonore mal joué », je dirai punk hardcore. Nos influences actuelles tendent en général vers ce style. On peut parler The Bronx époque premier album pour Mathieu, de Comeback Kid pour Mike et de Converge pour moi-même. Après chacun a son style de prédilection, Mathieu est punk, punk hardcore, garage, tout se qui a une sonorité rock et qui va très vite, Mike est plus noise ou hardcore et moi, je suis très metal, metal extrême, grind, death, black et down tempo.

MAÎTRE KDY : L'alchimie de Captain Stark fonctionne plutôt bien. Comment vous êtes vous tous rencontrés ? Quels sont vos parcours musicaux ?

MATHIEU : Avec Etienne on habitait le même petit village. Et on s'est toujours croisé à l'école primaire ou à la fête foraine. Ados, on se retrouvait derrière la gare désaffectée pour faire semblant de faire du skate ou chez nous pour jouer aux jeux vidéos. Mike on l'a connue à peine plus tard, il habitait un village tout aussi petit à 2 bornes du notre. Il jouait en groupe depuis déjà un moment dans SAMPLER RUTHLESS. Quand il à vu que j'avait en commun 90% de ses Cds gravés (à l'époque c'était légal!), et que je faisais de la gratte. On à monté en 2001 NOSEDUNGS un groupe de Punk Mélodique qui à duré 4 ans puis s'est transformer en asso dans laquelle nous sommes encore aujourd'hui. Pendant que nous faisions du punk à roulettes avec Mike, Etienne lui, officiait comme batteur tentaculaire dans son groupe de Métal nommé Instables. Nosedungs s'est terminé vers 2004. Avec Mike nous avons de suite monté ARGH un duo batterie/guitare punk'rock'n'roll. Duo qui au fil des concerts s'est transformé en trio, puis en quatuor. Mike qui à toujours était un hyperactif musical jouait en même temps dans SAMPLER RUTHLESS, BFS, ECLOZ... Durant cette période Etienne aussi multipliait ses expériences musicales, il a joué avec SPONE et avec NEURONNE. C'est en août 2006 à la fin de ARGH très précisément lors du ZAP'N'ROCK n°3 que nous organisions, qu' Etienne m'as proposé de répéter. Ca a commencé comme ça, dans notre ancienne école maternelle, devenue sorte de foyer pour activité diverses. C'est donc à cet endroit même où quelques années plus tôt la morve nous coulée par le nez que Mike nous à rejoint. Captain Stark était alors au complet. Enfin presque... Disons que le casting aux chanteurs était ouvert (rires)

MAÎTRE KDY : Comment s'est passé l'enregistrement de ce disque ? Où est ça a été fait ? Combien de temps ça a pris ? 

ETIENNE : L’enregistrement a duré une année, en 2009. On l’a fait un peu partout : garage, hangar, salon, chez les grands parents etc. On a voulu se le prendre cool et vraiment faire ce que l’on voulait sans aucune pression.

MAÎTRE KDY : Un mot sur l’enregistrement ? Qui s’en est chargée ? 

MATHIEU : C'est Mike qui gère les enregistrements, il à le matos, la technique et la patience qui faut pour faire ça. Et la patience il lui en à fallu le bigre ! Pour cet album nous n'avions pas envie d'un son commun à tout les morceaux ; aussi nous avons enregistré chaque morceau différemment : Un coup, tous ensemble, un coup d'abords la batteuse puis basse guitare ensuite. Les réglages diffères de morceau en morceau, sur certain je chante sur mon ampli gratte ; sur Error je joue sur la SG de Yoan un poto de RESENTFUL MIND car j'avais oublié la mienne... Ouais je sais je suis une baltringue. On s'était déjà cassé les dents sur le métronome qui enlève toute spontanéité à notre musique, et on sais que notre style peu être lassant à la longue, alors l'idée d'un mix unique pour chaque morceau nous à semblé être une bonne solution pour palier à ce point faible. Pour le mix, ça nous est arrivé de formuler des souhaits à Mike, du genre « Hey cet album de THE BRONX à un trop bon son, on peu faire pareil ? » ou du genre « Tu trouve pas que la caisse claire de ce groupe défonce ? » Il s'est toujours démerdé pour que tout le monde soie content, et ce malgré notre degré de chiantise !

MAÎTRE KDY : Est-ce que toutes les compositions étaient déjà terminées avant de rentrer en studio ou est ce que vous vous êtes laisser une marge de manœuvre pour improviser quelques trucs ?

MATHIEU : Anticrust Superstark à été enregistré petit bout par petit bout ( un coup chez l'un, un coup chez l'autre, dans nos salons, cuisines, garage... ) entre 2008 et 2009. On à composé au fur et à mesure que nous enregistrions. Le fait de faire des sessions éloignées dans le temps et de ne pas avoir d'endroit fixe pour enregistrer (faute de moyen : ça nous est arrivé de répéter dans une décharge avec un groupe électrogène...) aurai pu être un problème. Mais comme je te l'ai dis, nous avons essayé de tourner ça à notre avantage. On est débuté l'enregistrement avec une paire de morceaux, on s'est fixé un nombre de chansons (que nous avons dépassé), et on à alterné répètes et session enregistrements, sans se presser, en prenant le temps de mettre toute la patate possible sur chaque morceau. Tu n'attaques pas une prise de son pareil quand tu sais que tu n'as qu'un ou deux morceaux à faire que si tu dois en enchaîner 12 d'un coup (surtout au chant). C'est mon coté chochote (rires). Pour certaines de nos premières démos, ça nous est arrivé de faire le marathon. Quand tu fait des prises live, que tes potes mettent tout leur coeur et que tu fait un pain, tu les fait recommencer, du coup eux qui avaient mis leur race sur la prise d'avant, sont un peu déçu mais essaie de faire aussi bien etc... Enregistrer une paire de morceaux dans l'aprem' c'est tout confort, on s'est bien appliqués et on à pris le temps pour justement ne pas avoir de regrets.

MAÎTRE KDY : Comment tu vois cette réalisation par rapport aux débuts du groupe ? Une ( r ) évolution ? Une étape… ? Une continuation…? Un début…?

MATHIEU : Je dirai que c'est le début d'une étape révolutionnaire en bonne voie de continuation. Plus sérieusement, si tu veux mieux faire à chaque fois il suffît de se poser les bonnes questions sur ce qui à marché ou pas par le passé. Et surtout il faut y prendre plaisir ! Si tu va répété ou enregistrer comme si tu allais bosser à l'usine, il faut arrêter direct. De ce fait, nous n'avons jamais eu un aussi bon son, et des morceaux aussi aboutis que depuis ANTICRUST SUPERSTARK.

ETIENNE : On m’aurait dit que je ferai tout ça en 2006, j’y aurai pas cru (surtout pour les interviews !). Je suis quand même fier d’avoir réussi ça avec mes potes et je le vois plus comme un passage vers plus de maturité. Les nouvelles compos que l’on a faites après l’album s’en ressentent. C’est beaucoup plus fluide, tout aussi violent mais avec un petit truc en plus qui fait qu’on est encore plus à l’aise, tous les trois.

MAÎTRE KDY : Tu es totalement satisfait de "Anticrust Superstark" où tu changerais quelques petits trucs avec du recul ? Lesquels ? Pourquoi ? Sans langue de bois, quels sont selon toi les points forts mais aussi les points faibles de ce disque ?

MATHIEU : Comme on te le disait sur les précédentes questions, on a fait ANTICRUST SUPERSTARK de manière à ne ressentir aucun regret. Ca à mis le temps, mais on l'a fait. Le seul regret pour ma part est sur la fin du morceau CRAVE ou je me saoule tout seul quand je m'écoute au chant. Ça n'empêche pas qu'on en a tellement mangé qu'on peu plus l'écouter ! Il est encore trop frai pour qu'on puisse l'écouté de façon objective.

ETIENNE : Je suis totalement satisfait de cet album, autant dans la réalisation, dans l’artwork que dans l’ambiance dans laquelle il a été fait. Il y a évidemment des erreurs. On n’est pas des monstres de technique, le matos sur lequel on a enregistré n’est pas le même qu’un studio pro mais personnellement, je trouve que ça fait partie du charme du groupe. On ne triche pas, on est comme ça et ce que tu écoutes sur le cd se retrouve en live avec les mêmes pains aux mêmes endroits. J’aime bien ce concept car ça fait un joli pied de nez à tous ces groupes surproduits en cd et qui ne font que la moitié de leur compos en concert car ils n’ont pas le matos et la technique. Donc en fait nos qualités peuvent être des défauts pour certaines personnes et inversement. Ça nous a toujours fait rire de voir la gueule d’autres guitaristes quand Mathieu leur disait qu’il ne fait pas de solo et que sa guitare ne coûte que 150€. On fait de la musique pour s’amuser, on ne prétend pas révolutionner quoi que ce soit et on ne veut pas en vivre. Quand on vient jouer, on veut juste de la bouffe, de la bière, un défraiement pour l’essence et surtout une bonne ambiance. On s’en fout de la marque de la sono sur place, des loges, s’il y a une scène etc. On est gentils en fait. (rires)

MAÎTRE KDY : Quels sont les sujets de vos textes dans "Anticrust Superstark" ? 

MATHIEU : ANTICRUST SUPERSTARK est écrit comme un bon vieux film trash. Un EVIL DEAD, ou un STREET TRASH musical en somme. Chaque morceaux est un chapitre qui retrace la descente aux enfers d'un gars à qui il arrive des trucs. On à pas fait un groupe pour parler politique. On est bien sur tous engagés ( pour la même cause ) mais quand tu vois des groupe comme RAGE AGAINST THE MACHINE ou NOFX tu te dis que des professionnels s'occupent déjà de ça, qu'il le font très bien et qui plus est auprès d'une grande audience. Dire qu'on n'est pas engagé et faire du Crust Hardcore c'est un peu se foutre de la gueule du monde. Tu peu pas gueuler des trucs dans le vide pour la gratuité de la chose. On est tous les 3 des écorchés vifs à différents niveaux. Nous ne sommes pas des violents, mais toute la colère et parfois la haine que nous avons pu ressentir au cours de nos petites vies sont canalisées et déversés dans nos morceaux. Un exutoire. Je pense pas me tromper si je dis que si Etienne pouvais remplacer sa caisse claire par la tronche de quelques uns ça lui ferai un bien fou. Que si chaque coup de basse pouvait être remplacer par des gnons dans les gueules de certaines personnes Mike ne s'en porterai pas plus mal. Quand à moi, si c'était légal d'attacher les putes à qui je pense pendant que je cris, à ma bagnole et les traîner sur des bornes et des bornes je m'en priverai pas. Ce n'est pas beau de faire un groupe pour défoncer les gens, mais c'est venu naturellement. On est personne pour juger les gens, on à pas été élevé comme ça, mais certains méritent tellement qu'on se sent obligé. C'est fait de manière métaphorique et fun ; tout le monde peu s'approprier les textes et y exorciser comme nous leur rage... Je me plaie à croire que ce n'est pas une mauvaise chose. Du coup les mecs que défonce notre héro dans notre album d'horreur de série B, ont des visages changeants. C'est pour ça que nous avons choisis des jaquettes au format DVD. Concernant l'histoire, ça parle d'un type qui se bat contre ses propres démons, et qui va jusqu'au bout. Et puis comme à l'accoutumé il y a une apparition de Tonton George, un bon amis a nous. Le genre de gars qui vient à tous les concerts ! Du coup quand tu fais une chanson pour lui, t'es sur qu'elle sera rentabilisée ! Dans Anticrust Superstark, nous avons donc Uncle George III and the desert of the Damned. Il fait donc une apparition et blaste quelques coyote zombi dans un desert hostile ! Ce qui est un peu la métaphore de son dernier voyage au Mexique.

ETIENNE : C’est à Mathieu de répondre. Pour la dernière que j’ai écrite et hurlée (!), ça parle de Sinistro le méchant qui revient pour écraser le héros sous une vague de zombies SS (Crushed by the Weight = écrasé sous le poids). Ça m’a fait plaisir de faire cette chanson et les deux autres ont été tout de suite d’accord pour me filer carte blanche. Les cris que l’on entend à la fin sont ceux des membres de groupe avec lesquels, nous sommes très amis. C’est un peu notre coté Team Nowhere (ça y est, une fatwa est sur nous).

MATHIEU : « Team Nowhere »... T'es viré du groupe Etienne.

MAÎTRE KDY : Vous avez fait le choix du chant anglais et vous vous en sortez plutôt bien. Pourquoi ce choix ? Est-ce que le chant en français est totalement exclu des futures compositions de Captain Stark ou est ce qu'il aura vocation à se développer ?

MATHIEU : J'ai étais désigné chanteur par la section rythmique au cours d'un vote truqué... Donc par défaut, j'ai du me mettre au chant ( bien grand mot ). Me concernant le rock doit être chanté en anglais. C'est comme ça et pas autrement. Si tu chante du rock en français faut être un pur parolier et avoir une voie de ouf, Bertrand Cantat en est le seul bon exemple qui me vient à l'esprit. Et puis l'anglais c'est la facilité, tu as déjà traduits des paroles de MOTÖRHEAD en français ? « L'as de pique ! L'as de pique ! » « Tué par la mort ! »... Ca ne marche pas. En anglais tu peu écrire les pire connerie sa passe, je dirai même plus c'est autorisé. Donc oui le chant Français est totalement exclu pour les futures compos, excepté pour nos samples.

ETIENNE : Il faut avouer que Mike et Mathieu ne supportent pas le chant français et ne veulent pas en entendre parler. Moi, je les rejoins un peu dans ce sens car je trouve que la sonorité de la langue anglaise est beaucoup mieux que celle française. Et puis, ça me rappelle de mauvais souvenirs de mes premiers groupes favoris ! (rires) Les seuls que je tolère actuellement, c’est Celeste qui ont une écriture et une musique tout simplement énorme. Si les textes de Captain Stark se rapprochent de ceux-là alors je serai pour. Du tant que ça crie, ça ne me dérange pas !

MAÎTRE KDY : En ce qui concerne les compos, comment ça se passe ? Tout le monde compose et vous fonctionnez en démocratie pour la direction artistique des morceaux ou il y a un tyran parmi vous ? 

MATHIEU : Notre manière de travailler à changer avec le temps, avant 3 accords et un peu de boeuf, nous suffisait pour faire un morceau. Maintenant c'est toujours 3 accords mais ils sont mûrement réfléchis ! La plupart du temps j'arrive avec un morceau à la guitare composé à l'avance que je fait écouter à la section rythmique. S'il ne me sorte pas un « C'est trop joyeux on dirai du Blink182 » alors on commence à bosser dessus. La plupart du temps ils voient de suite ce qui manque au morceau pour qu'ils soient bien (raccourcir une partie, rajouter une mesure...) Le genre de truc que tu ne vois pas quand t'as le nez dedans. A partir de cet instant je demande des trucs hyper chiant à faire à la batterie (comme tout guitariste qui se respecte), et Etienne dans sa grande sagesse et son savoir faire réalise tout mes rêves et surtout structure le bordel. Pour le chant, ça vient après, ou pendant. Naturellement je suis la guitare. (ça m'est arrivé d'enregistrer la guitare d'abords, puis le chant ensuite. Mais quand j'ai du faire les 2 en même temps en concert je me suis fait une entorse au cerveau ! J'ai galéré mais j'ai quand même réussi à tout rentrer, ce fût un bon exercice. On peu dire que je suis le chiant du groupe, mais pas que pour les morceaux (rires) Mike lui, fait ce qu'il faut où il faut. C'est un don. Il est comme ça Mike. Il dis rien et il bombarde. Je ne crois pas me tromper si je dis que son plaisir de composer est assouvi dans ses autres groupes (dont HELL PARADISE où ils composent quasiment tout.) Etienne compose aussi des morceaux entièrement à la batterie, il nous fredonne ou nous explique ce qu'il voit à peu près dessus, et on essaie de ne pas trop le décevoir.

MAÎTRE KDY : Un mot sur l'artwork. Qui s'en est chargé ? 

MATHIEU : C'est MAW un amis et collègue de boulot qui m'a offert cette pochette pour mon anniversaire... Que rêver de plus ? Même s'il s'est un grapheur issu du milieu Hip Hop / Booty Core, faire la pochette pour un groupe Punk ne l'as pas déranger. Il a saisi l'essence du truc et nous à apporter la crédibilité « professionnelle » que nous recherchions. Vous pouvez voir ses autres illustrations de oufs à cette adresse: underthebamboo.blogspot.com

MAÎTRE KDY : Qu'attends tu de Captain Stark à court et long terme ? 

MATHIEU : On à pas mal de projets ! Le prochain album est déjà bien entamé, la pré-prod se fera cet été, et le studio est programmé pour décembre. On à toujours tout fait nous même, et cette fois nous voulons que quelqu'un d'autre s'occupe du bordel et apporte son regard sur nos morceaux. On à aussi un projet de split reprises avec les affreux jojos d'HIPPYCORE.

MAÎTRE KDY : Comment tu définirais un concert de Captain Stark ? Est-ce que des dates sont prévues pour bientôt ?

MATHIEU : C'est dur de répondre à cette question... On ne peu parler que de notre point de vu de musicien. Pour le public c'est autre chose... Donc en tant que membre du groupe, je sais que le concert à été bon quand il n'y a pas eu trop de gros pains, que j'ai pas pété de corde, qu'on s'entendais tous bien, que j'y voie plus rien parce que la transpiration me nique les yeux... Que la scène est dévastée, que la setlist n'est plus qu'un tas de confettis imbibé de bière et de mes molards, que les jacks font des noeuds de partout et que oreilles et amplis fument. Nous avons une tournée prévue en février, pendant laquelle nous allons défendre notre prochain album et boire du coca zéro.

ETIENNE : Un concert de Captain Stark, c’est assez punk je dois l’avouer, même si je ne fais pas du tout parti de cet état esprit… Disons que l’on essaie de faire en sorte que ce soit assez énergique et d’envoyer le bois. On ne joue qu’une demi-heure, c’est un choix. Pour ne pas trop saouler mais aussi parce qu’on préfère tous les trois les concerts courts mais intenses. Pour les dates, on va repartir en tournée (c’est un bien grand mot), à partir de septembre. Les dates ne sont pas complètement calées mais il y aura Narbonne (évidemment), Nice, Marseille, Monaco, Clermont Ferrand, Bordeaux, Bayonne et Toulouse. Je vais m’occuper de tout ça cet été donc elles apparaîtront sur notre site petit à petit. On étale tout sur plusieurs week-end car on ne peut pas partir plus de deux, trois jours : du vendredi au dimanche. C’est dû essentiellement aux boulots de mes deux camarades. Moi je suis étudiant donc je m’en branle. (rires)

MAÎTRE KDY : Que pensez-vous de la scène metal française ? 

MATHIEU : Je ne connais personnellement pas trop la scène métal française... Je laisserai donc Etienne parler.

ETIENNE : La scène metal a vraiment fait un bon en avant grâce aux nouvelles technologies et aussi grâce à Gojira principalement. Il y a vraiment une démocratisation du metal extrême ( ce qui ne plaira pas aux puristes ! ) et une effervescence de nouveaux groupes. Après il faut savoir faire le tri et ne pas se faire avoir par le son studio ou le site internet avec un graphisme ultra léché. En général, je me fie plus à Youtube qu’aux mp3 sur le site pour me faire une idée d’un groupe. En live, tu ne peux pas trop tricher. Sinon, je trouve que l’on a pas mal de grosses pointures trop méconnues à mon goût comme Gorod, Kronos, Benighted, Pitbull In the Nursery, Nolentia, Crankset etc. Même si je ne sais pas en jouer, j’adore cette scène extrême. Pour les deux autres, ça ne file pas assez droit. Ils n’ont pas assez de cerveau pour réfléchir quand il y a des mesures impaires. (rires)

MAÎTRE KDY : Est-ce qu'une autre réalisation (album, maxi, démo, compilation, split…) sortira bientôt ou dumoins est en cours de réflexion ? Toujours en autoproduction ou vous cherchez un label ?

MATHIEU : Comme je te le disais, le prochains skeud est déjà en cours, entre 8 et 10 titres, dont certains ont déjà fait leurs preuves en concerts.

ETIENNE : On va faire ça en autoproduction mais si un label veut nous aider pour la distribution, on est ultra preneurs ! Le DIY c’est bien mais ça prend du temps…

MAÎTRE KDY : Ton meilleur souvenir au sein du groupe ? ...et le pire ? Oui, c'est ma question "people"…
 
MATHIEU : Y'en à pas mal... Mais un des meilleurs souvenir, c'était pendant notre mini tournée avec GRIP. On à joué au Fond du Nanty en Belgique avec les AVERAGE JOE'S... On a goûté toutes les bières du bar, a chaque fois avec le verre et le sous verre assortis... A 17h je n'existais plus... Quand je ferme les yeux je revoie une salle vide et tout le public le froc baissé, sur la route, qui chantait les paroles ( à la ACE VENTURA ) avec leurs culs... Le pire souvenir je n'ai pas envie d'en parler, c'est pas encore digéré désolé ( c'est encore mon coté chochote ).

ETIENNE : Mon meilleur souvenir c’est les moments où l’on part pour des dates assez loin et qu’on ne se retrouve qu’à trois dans une voiture et que l’on devient complètement abrutis. Je pense que c’est ces moments là qui soudent ou stoppent un groupe. Nous ça nous renforce et ça nous resserre. Pour le pire, c’est pour un concert de soutient à un connard que je ne voulais absolument pas faire mais la démocratie l’a emportée. C’est dur mais c’est comme ça !

MAÎTRE KDY : S’il y a une question que je ne vous ai pas posée et à laquelle vous espériez fébrilement tant répondre…c’est à vous ! 

MATHIEU : «Quand est-ce que vous intégré un vrai chanteur ? » C'est fait ! Il s'appelle Aymeric on l'a commandé sur un catalogue satanique, il n'a jamais fait l'amour et surtout on attendais qu'il sorte de prison. ( Qu'est ce qu'il ne faut pas dire pour créer une légende autour de quelqu'un... ) Il officiait en tant que batteur dans BYNTCH, HARRIS MATRIX et ALYSON HELL, mais on l'a troqué contre un pack de 33 exports tièdes.

ETIENNE : Est-ce que Mathieu est célibataire ? Non malheureusement. En plus, je suis obligé de le surveiller sinon je me fais défoncer par sa copine. Pourquoi j’ai une double pédale et je ne l’utilise pas ? Je suis un gros fainéant, ça me sert juste à dédoubler certains coups. (rires) Quand est-ce qu’on arrête ? Jamais, on est trop mauvais pour en rester là.

MAÎTRE KDY : Un message pour les (millions de) lecteurs de Metal Sickness ? 

MATHIEU : Filez tous chez le coiffeur !

ETIENNE : Merci d’avoir lu jusqu’ici et merci à Metal Sickness pour cette interview, un de mes rêves est devenu réalité, je peux mourir tranquille. Si jamais, parmis les lecteurs il y a des organisateurs ou des amis d’organisateurs, on demande de la bière, de la bouffe et un défraiement pour l’essence. Bonne soirée et bonne ambiance assurée. C’est tout.

by Maître KdyMetal Sickness


Radio Musicos Interview ♠ Emission Au Phil du Rock


CHART : Salut et merci d’avoir accepté cette interview. Est-ce que vous pourriez nous présenter le groupe et son histoire ?

ETIENNE : Salut ! On s'appelle Captain Stark et on vient de Narbonne dans l'Aude. On a commencé en 2006 par des bœufs et puis on a enchainé sur de véritables compos et notre premier concert trois mois après la formation. Le groupe était alors composé de Mike à la basse, Mathieu à la guitare et au chant et moi-même, Etienne, à la batterie. Après quelques démos et concerts dans le coin, on sort notre premier album en 2007 et on part en tournée dans la foulée. Au début, on faisait du rock ‘n roll teinté de punk et maintenant on s’aventure plutôt dans le punk hardcore/crust. Après la sortie d’Anticrust Superstark en décembre 2010, on a intégré en avril un chanteur portant le doux nom d’Aymeric. Nous sommes aujourd’hui quatre dans le groupe ( pour ceux qui ne savent pas compter ).

CHART : Est-ce que vous pourriez nous en dire un peu plus sur l’univers de l’album représenté par sa pochette, assez stylée au passage ?

ETIENNE : Merci ! La pochette a été dessinée par MAW ( http://maw-underthebamboo.blogspot.com ) et représente le héros de l’album qui fracasse des zombis nazis ressuscités par Sinistro le méchant. On voulait faire une sorte de film de série Z ( que l’on affectionne particulièrement ) et développer, même si le mot est ici un peu exagéré, une histoire autour d’un personnage qui a la haine, tout simplement.

CHART : Comment s’est passé l’enregistrement ? Êtes-vous satisfaits par le résultat ?

ETIENNE : Depuis le début du groupe, c’est Mike le bassiste qui s’est chargé des enregistrements et on a testé pas mal de trucs ( en live, au click, ensembles, séparés, petites pièces, grande salle, garages, dehors etc. )! Pour cet album, on a enregistré en live, ensemble et avec une disposition différente pour les micros pour chaque compo. Mathieu a utilisé plusieurs guitares et amplis et moi j’ai utilisé différentes caisses claires et cymbales, comme des américains ! Plus sérieusement, on est tout à fait content du résultat même si on sait que le style et le son ne plairont pas à tout le monde. On l’a volontairement sali afin que le coté dégueuli soit accentué. Idem pour les petits pains. On voulait que ça sonne le plus live possible et ne pas tricher sur la marchandise comme beaucoup de groupes font. Ca ne sert à rien d’avoir un gros son pour sortir un concert catastrophique en tous points ensuite. Nous, on ne ment pas. On est mauvais en live, on est mauvais en cd.

CHART : Le groupe est pas mal influencé par des groupes, quels sont ceux qui vous tournent le plus chez vous ?

ETIENNE : Alors pour des groupes communs, je citerai Mötorhead, Refused et Pennywise. Après chacun a ses propres chouchous. Mike est plutôt dans une veine Comeback Kid / Raised Fist. Mathieu aime The Bronx, Illegal Process, Doctor Livingstone. Aymeric se retrouve dans The Chariot et Nine Inch Nails. Pour ma part, je suis Converge, Trap Them et metal extrême ( sauf le dernier Morbid ).

CHART : De quoi parlez-vous dans vos textes ?

ETIENNE : De rien de spécial à part des bagarres et des paroles pour les vrais durs à cuire ! Nous ne sommes pas un groupe politisé ou engagé dans quoi que ce soit. On n’est pas assez bon pour ça donc on le laisse aux professionnels.

CHART : Quelle est votre opinion sur la scène underground française ?

ETIENNE : Avec l’entrée obligatoire d’internet chez tout le monde, je pense que l’on trouve du très bien et du très nul. Malgré ça, je peux noter des groupes qui sortent du lot comme Doctor Livingstone, Celeste, Plebeian Grandstand, Gorod, Benighted et j’en passe. Donc pour ma part, elle se porte bien mais attention aux arnaques car aujourd’hui manipuler Photoshop pour avoir un super site et sortir un cd avec du son d’américain ne fait pas tout !

CHART : Quels sont vos projets pour la fin de l’année ?

ETIENNE : Faire quelque date, composer pour un huit titres que l’on va enregistrer en décembre et préparer une bonne tournée pour janvier/février avec Resentful Mind, mon autre groupe de hardcore.

CHART : Merci d’avoir répondu à nos questions, je vous laisse le mot de la fin :

ETIENNE : Ben on va partir en tournée à partir de janvier 2012 donc s’il y en a qui veulent nous faire venir, c’est 150€ les deux groupes ( pas cher ! ) avec la bouffe, les bières et le dodo. En contrepartie, on met l’ambiance et on n’est pas du tout bougons. Et merci à Pavillon 666 pour l’interview !

Une tournée de plus pour les sept musiciens coursanais des groupes "Captain Stark et Grip". En effet, Adrien, Gaël, Chloé, Yvonick, Mathieu, Etienne ou encore Mike, ont la vingtaine et aime partir à la conquête de scènes nouvelles, par delà les frontières audoises. Leur Style se situe entre le rock et le métal et il est reconnu pour sa musicalité, son originalité et sa puissance. En juillet dernier, ces deux groupes de musique Grip et Captain Stark débutaient l'expérience des tournée en s'échouant dans les chaleureuses contrées Belges. Cette fois-ci, ils se mettent au défi de réaliser chaque concert dans un département différent ! Et leur persévérance a payé ! Rencontre avec de sympathiques groupes locaux, de rigoureux organisateurs et un public attentif et nombreux. Que rêver de mieux pour ces jeunes en mal de voyages et de musique. De Bayonne à Saint-Etienne en passant par Toulouse, Tourbes et Lyon, ce périple d'une semaine affiche 2000 kilomètres au compteur et des litres de transpiration sur scène... Malgré leur état de fatigue avancés, les deux groupes n'attendent qu'une seule chose : de nouveaux congés pour recommencer !


Photo dans le Midi Libre.


Ràdio Lenga d'oc ♠ Interview




Avec Nosedungs, les rockeurs sont ambitieux. La nouvelle association coursanaise "Nosedungs" a pour but de promouvoir des groupes musicaux. Deux d'entre eux sont partis en tournée à l'étranger. A Coursan on sait bien que la tradition musicale, sous toutes ses formes est très présente dans la ville depuis de très longues années à l'image de l'Harmonie Républicaine, doyenne des associations coursanaise. Chez les jeunes, cela bouge beaucoup, également avec la dernière née des associations, Nosedungs, fraîchement créee, et qui regroupe déjà vingt membres actifs de Coursan et de ses alentours. Son but : promouvoir ses quatre groupes musicaux de style punk, rock ou métal par le management, la promotion et le "booking" de concerts. Des concerts à l'étranger. Peu après sa fondation, l'association Nosedungs à déjà attaqué très fort en organisant une tournée en juillet dernier. En effet, les rockeurs de Grip et Captain Stark, deux des groupes de l'association, sont partis à l'aventure à travers l'Europe, à la rencontre d'un public étranger fort accueillant. Tout à été minutieusement préparé, de la programmation des dates à l'impression des affiches en passant par la composition des menus et les solutions d'hébergement. Bilan de l'aventure : 7 gars et une fille embarqués dans un minibus sans climatisation, une cavale sur 2500 kilomètres pour 9 soirs de concerts d'affilée, en France bien sur mais aussi en Belgique et en Suisse devant bien sur un public de jeunes connaisseurs et aussi d'amateurs de musique tout simplement. Ces jeunes reviennent, fatigués, oui, mais surtout nostalgiques de ces dix jours intensifs, frétillants d'émotions par ce rêve devenu très vite réalité. La préparation de la prochaine tournée de février 2009 pour les deux autres groupes, BFS et Resentful Mind se met en route, même principe : vivre sa passion intensément en jouant beaucoup, partout, pourvu qu'elle se passe dans le même esprit que leur première aventure. Cette jeune association a des projets pleins la tête, dont certains qui s'ouvrent aux groupes locaux du Narbonnais. Gardons le suspens jusqu'à ce que le projet soit entièrement "ficelé" par ces jeunes organisateurs, en trouvant les financements et partenariats adéquats. Ce sont quelques membres de cette association qui ont eu l'idée de créer un concert rock à Coursan, il y a maintenant quelques années. "Zap & Rock" festival à consommer sans modération, va d'ailleurs avoir lieu la semaine prochaine, les 29 et 30 août à Coursan sur le site de Ste-Marie. Nous reviendrons un peu plus tard sur ce festival pour annoncer la liste des groupes présents et les animations qui vont avec. On peut retrouver des morceaux des groupes et le récit des aventures de Nosedungs asso sur le site http://myspace.com/nosedungsasso